Se retrouver seul à bord d’un bateau et faire le tour du monde durant près de 70 jours, l’idée a de quoi effrayer tout terrien habitué à la vie en société, mais pas Kevin Escoffier. Pourtant le skipper n’est pas coutumier des courses en solitaire, il les découvre seulement. Il n’aura à son actif en solitaire qu’un convoyage retour de la Transat Jacques Vabre, la Vendée Arctique – Les Sables d’Olonne et le Défi Azimut. Le Vendée Globe sera sa première longue expérience seul en compétition sur un IMOCA.
À 10 jours du départ du Vendée Globe qui, en raison des nouvelles mesures gouvernementales, sera donné à huis clos, Kevin Escoffier revient en détails sur sa préparation. Qu’il s’agisse du sport, de l’alimentation, ou bien encore de la météo, le skipper de PRB n’a rien laissé au hasard cette année et s’est entouré d’experts afin de s’élancer sur son premier tour du monde en solitaire dans les meilleures conditions possibles. Confiné avec sa compagne et ses deux enfants, chez lui à Lorient, Kevin continue d’ailleurs sa préparation. Chaque minute sera exploitée au mieux jusqu’au 8 novembre.
"Je pensais avoir une montée de pression un peu plus importante en arrivant aux Sables et paradoxalement j'en ai presque eu plus en revenant à la porte de la maison."
Comme la tradition le veut chez PRB, c’est Michel Desjoyeaux, skipper sortant qui a proposé le nom de son successeur. Un certain Vincent Riou, qui n’était autre que son préparateur sur le tour du monde. Celui-ci se souvient, « Quand on m’a annoncé la nouvelle, j’étais comme un gamin, c’était un rêve qui s’accomplissait ! »
Présent aux Sables d’Olonne depuis jeudi dernier, Kevin Escoffier a enchaîné les journées à un rythme effréné. Entre rendez-vous médiatiques, rencontres avec les salariés de PRB, mais aussi préparation du bateau avec le team technique, le skipper n’a pas eu le temps de s’ennuyer ! C’est désormais confiné en Bretagne que Kevin s’apprête à passer ces deux prochaines semaines afin d’éviter toute contamination à la Covid-19.
Ils ont partagé ensemble de nombreux quarts à bord de Dongfeng Race Team et sont devenus au fil du temps des amis, Marie Riou nous livre son regard sur Kevin.
Amarré depuis jeudi aux pontons de Port Olonna, l’IMOCA PRB est entre les mains de l’équipe technique qui veille aux moindres détails pour que le bateau soit fin prêt à prendre le départ le 8 novembre prochain. Après le contrôle sécurité passé hier matin sans encombre, Damien Guillou le boat captain nous fait un point sur la préparation du bateau.
Il a initié Kevin à la navigation dès tout petit et a notamment remporté la Transat Jacques Vabre avec lui en 2005, Franck-Yves Escoffier, le papa de Kevin nous livre son regard sur son fils.
Avant chaque course, il est de tradition de produire un teaser, comprenez un petit film avec de belles images de mer, des déclarations du skipper etc, qui vont donner envie au public de suivre l'aventure. Pour celui du Vendée Globe, nous avons demandé à Kevin de nous faire part de ses idées... Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il ne manque pas de créativité 😆
Ronan Lucas a recruté Kevin au sein du Team Banque Populaire en 2006 et travaillé à ses côtés durant près de 10 ans. Du maxi-trimaran en passant par le monocoque, les deux hommes ont partagé ensemble de nombreuses aventures maritimes et Ronan suit aujourd'hui avec attention le nouveau challenge de son ex-collaborateur...
Chaque semaine jusqu'au départ du Vendée Globe, nous vous proposons de découvrir le regard d'un proche sur Kevin. Pour cette première, la parole est donnée à Pascal Bidégorry ! Un temps collègues au sein du Team Banque Populaire, les 2 hommes ont ensuite parcouru toutes les mers du globe à l'occasion de deux campagnes Volvo Ocean Race.
Après une cinquième place au goût quelque peu amer décrochée sur les 48h Azimut, Kevin avait à cœur de terminer cette semaine de compétition sur une bonne note. C’est chose faite avec cette belle victoire signée sur le Tour de Groix. Accompagné d’une partie de son équipe technique, le skipper de PRB a bouclé le parcours de 17 milles en 2 heures 29 minutes et 47 secondes devant Apivia et V and B. Ultime rendez-vous avant le Vendée Globe, ce Défi Azimut a tenu toutes ses promesses et c’est plus que jamais déterminé et avec le plein de confiance que Kevin aborde cette dernière ligne droite avant son premier tour du monde en solitaire.
Plongez quelques instants dans l'ambiance à bord de l'IMOCA PRB la nuit passée.
Rendez-vous devenu incontournable au fil des ans, le Défi Azimut réunit cette semaine à Lorient 19 IMOCA pour cinq jours de compétition. Après une 8e place (ex-aequo avec MACSF) décrochée lors des Runs hier avec un temps de 3’51’’, Kevin Escoffier s’apprête à prendre à 15h30 cet après-midi le départ des 48h Azimut.
Après un mois de chantier à Port-la-Forêt, l’IMOCA PRB a retrouvé ce matin son élément. A 74 jours du départ de son premier tour du monde en solitaire, Kevin Escoffier n’a désormais qu’un seul objectif, naviguer le plus possible ! Dès la semaine prochaine, il reprendra le chemin des entraînements avec le Pôle Finistère Course au Large, puis participera au Défi Azimut à Lorient du 9 au 13 septembre.
A leur arrivée aux Sables d’Olonne, tous les skippers de la Vendée Arctique-Les Sables d’Olonne n’avaient qu’un mot pour décrire ces dix jours de régate à couteaux tirés : intense ! De l’engagement, de la bagarre, des jours et des nuits sans relâche … c’est ce qu’était venu chercher Kevin Escoffier sur cette dernière grande répétition avant le Vendée Globe ! Pour sa première course en solitaire à bord de PRB, le skipper n’a pas été déçu et il n’a pas déçu non plus. Il termine sur une belle 5e place après avoir joué à de multiples reprises les trouble-fêtes chez les leaders. C’est Jérémie Beyou (Charal) qui s’impose devant Apivia (Charlie Dalin) et LinkedOut (Thomas Ruyant).
C'est une nuit compliquée que Kevin Escoffier vient de passer. Positionné sur une route nord, moins directe, il reconnait ne pas avoir fait le bon choix de trajectoire, tant le vent fut instable en force et direction dans cette zone-là. « Ce ne sont pas vraiment les conditions attendues. Je me suis retrouvé plus d’1h30 dans une zone moins ventée et j’ai dû effectuer plusieurs changements de voile. Il aurait été préférable de suivre une route plus directe mais c’est comme ça ! Il faut regarder devant désormais ! »
Dernière répétition générale avant le Vendée Globe, la Vendée Arctique - Les Sables d’Olonne tient décidément toutes ses promesses et ce n’est pas Kevin Escoffier qui dira le contraire. Pour sa première course en solitaire à bord de l’IMOCA PRB, le Breton reconnaît prendre beaucoup de plaisir à naviguer depuis le début et surtout il en apprend tous les jours sur lui, et sur son bateau mis à l’eau il y a dix ans. Alors que le dénouement de l’épreuve doit avoir lieu dans la nuit de mercredi, Kevin s’attaque désormais au dernier bord pour rejoindre les Sables d’Olonne. Actuellement 3è à la lutte avec Thomas Ruyant (LinkedOut), le skipper de PRB sait que la bagarre sera rude pour accrocher le podium, mais il compte bien tout mettre en œuvre pour y parvenir !
Changement radical d'ambiance ! Après un samedi en mode grandes vitesses avec des pointes à plus de 22 nœuds, Kevin a dû gérer, comme prévu, une zone de vents faibles cette nuit. Alors 2è derrière Jérémie Beyou (Charal), le skipper de PRB a vu revenir ses poursuivants, Thomas Ruyant (LinkedOut) et Charlie Dalin (APIVIA). Positionnés plus au sud, ces derniers ont pu allonger un peu plus la foulée que le monocoque vendéen et ont repris les commandes.
La Vendée Arctique Les Sables d’Olonne, première du nom, tient décidément toutes ses promesses ! Alors que le trio de tête, Ruyant, Dalin et Beyou s’était échappé, virant dans cet ordre la bouée UNESCO hier en fin de matinée, les 3 solitaires se sont retrouvés piégés au sein d’une zone sans vent dans l’entame de la descente. Un ralentissement qui a profité au groupe de poursuivants dont Kevin faisait partie avec Samantha Davies et Boris Herrmann, et qui a ainsi pu recoller de manière significative.
Kevin vient de laisser à bâbord la marque virtuelle située au sud-ouest de l'Islande. Au coude à coude avec Initiatives Coeur de Samantha Davies, le skipper de PRB s'empare finalement de la 5è place.
C’est une belle nuit de glisse qui vient de s’achever pour Kevin Escoffier ! Poussé par un vent de sud-ouest d’une quinzaine de nœuds, le compteur de l’IMOCA PRB n'est que rarement descendu en dessous des 18 noeuds.
Ralenti par quelques soucis techniques (de Grand-Voile et de cloison de barre d’écoute) depuis 48 heures, Kevin a enfin pu renouer avec la vitesse et rattraper un peu de terrain cette nuit sur les concurrents échappés devant. Il progresse actuellement en 6è position à 27 milles du duo de tête, Charlie Dalin (APIVIA) et Jérémie Beyou (Charal) qui se livrent une superbe bagarre !
Vendée-Arctique-Les Sables d’Olonne : Kevin Escoffier à la bagarre malgré quelques soucis techniques
Jacques Caraës, le directeur de course le disait ce matin, la Vendée Arctique - Les Sables d’Olonne sollicite énormément les bateaux et c’est un véritable défi que de les garder en état dans les conditions de vent et de mer rencontrées depuis le départ de la Vendée samedi. Kevin Escoffier à bord de PRB a dû gérer un trou qui s’est formé dans la grand-voile après le passage de la première dépression et s’est aperçu hier soir qu’une partie de la cloison de barre d’écoute était décollée. Explications.
Joint à la vacation de midi par l'équipe communication de la Vendée Arctique Les Sables d'Olonne, Kevin est revenu sur ces deux premiers jours de course. Solidement accroché à la 4ème place, le skipper de PRB profite d'un peu de répit avant de rencontrer dès demain une nouvelle dépression sur la route vers l'Islande.
C’est une nouvelle nuit très intense que les 19 solitaires* de la Vendée Arctique Les Sables d’Olonne viennent de passer. Dans des conditions musclées avec des rafales allant jusqu’à 35 nœuds et une mer formée Kevin a dû enchaîner les virements de bord près de la côte Irlandaise. Des manœuvres stratégiques qui n’ont eu de cesse de modifier le classement en tête de flotte, l’IMOCA PRB s’emparant même de la place de leader le temps de quelques heures.
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